Brésil : commercialisation du maïs transgénique Guardian

bresil_carte.JPGLa Commission Technique Nationale de Biosécurité (CTNBio) a approuvé le 16 août la commercialisation du maïs transgénique Guardian, produit par l’entreprise nord-américaine Monsanto. Le maïs transgénique, résistant aux insectes, est le second maïs recevant l’autorisation pour la commercialisation, délivrée par la CNTBio.

Au mois de mai, la commission avait déjà approuvé le Libertlink, de la société allemande Bayer, utilisé pour combattre les mauvaises herbes.

La commercialisation du Guardian dépend de la ratification du Comité National de Biotechnologie, qui a 60 jours pour se prononcer, et de l’accord de Walter Colli, président de la CTNBio. Selon lui, « si tout va bien« , en 2009 la semence du maïs de Monsanto sera vendue aux agriculteurs. Il s’agit du quatrième OGM autorisé à être cultivé et commercialisé au Brésil, après le coton RR (Roundup Ready), résistant aux herbicides à base de glyphosate, et le coton Bollgard Evento 531, résistant aux insectes.

Plans de contrôle et de c?xistence

Le Guardian pourra être commercialisé après que la CTNBio ait approuvé les plans de contrôle et de c?xistence pour la plantation de maïs transgénique au Brésil. Au mois de juin dernier, le tribunal de l’état de Paraná a déterminé que les processus de commercialisation du maïs transgénique devaient avoir lieu après l’approbation des plans de contrôle et de c?xistence.

Le plan de contrôle étudie le développement du produit à long terme. Le plan de c?xistence avec d’autres espèces définit deux formes de plantations: une zone de 100 mètres libres entre le maïs transgénique et les autres cultures ou une « bordure » de 20 mètres entre les plantations de maïs traditionnel et celles de maïs transgénique.

Faible risque de contamination

L’objectif du contrôle et de la c?xistence est d’empêcher que le pollen du maïs transgénique « contamine » les autres cultures. Selon Walter colli, « la possibilité qu’il y ait une contamination est inférieure à 0,9%« . Au Brésil, après le Libertlink et le Guardian, cinq autres espèces de maïs transgéniques attendent leur autorisation pour la commercialisation.

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