L’indemnité kilométrique pour les salariés cyclistes expérimentée dès demain

Comme annoncé le 5 mars dernier lors de la présentation du Plan d’actions pour le développement des modes actifs, Frédéric Cuvillier, secrétaire d’État en charge des Transports a recueilli, avec le concours de l’ADEME l’engagement d’une vingtaine d’entreprises et organismes volontaires pour mettre en place, à titre expérimental, une indemnité kilométrique pour leurs employés se rendant au travail à vélo.

Frédéric Cuvillier, le secrétaire d’Etat en charge des Transports, se félicite donc de l’engagement recueilli par une vingtaine d’entreprises souhaitant relever le challenge de l’indemnité kilométrique pour les employés se rendant à leur travail en vélo. Le potentiel des salariés concernés par cette expérimentation est de 10 000 personnes.

« Je travaille au développement de toutes les mobilités », souligne Frédéric Cuvillier. « Les transports en commun, mais aussi la voiture sont indemnisés dans le cadre d’un déplacement entre son domicile et son travail. Ce test grandeur nature nous permettra d’évaluer si ce dispositif peut s’étendre au vélo. Je souhaite que le vélo devienne un mode de déplacement à part entière. Nous impulsons une dynamique incitative et écologique pour ce mode de transport doux ».

25 centimes par km

Cette expérimentation fait l’objet d’un cahier des charges précis.  L’indemnité est fixée à 25 centimes par km parcouru. Elle n’est pas cumulable à un remboursement de l’abonnement  transports collectifs sauf s’il s’agit de trajets complémentaires (vélo + train par exemple).  Elle débute le 2 juin 2014 et durera 6 mois au cours desquels des informations seront recueillies auprès des employeurs et des salariés sur :
–    l’évolution de la part de déplacements domicile-travail à vélo
–    les modes de déplacements abandonnés au profit du vélo
–    les facteurs favorables ou défavorables à l’efficacité de la mesure
–    l’organisation matérielle mise en place dans les différentes structures.

Les résultats seront rendus publics en fin d’année et permettront, s’ils sont concluants, d’envisager une seconde phase d’expérimentation à plus grande échelle.

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