11 raisons de rester positif concernant l’environnement (2/3)

On peut dire sans prendre trop de risques qu’il y a peu de bonnes nouvelles à propos de l’environnement en ce moment.
Le plastique remplit les océans du monde, Donald Trump a sorti les Etats-Unis de l’Accord de Paris sur le climat, Greenpeace a montré que les impacts des marques technologiques sont terribles pour l’environnement et la Grande Barrière de Corail s’effondre sous nos yeux.

Pourtant, même s’il y a beaucoup de travail à faire, il y a de bonnes raisons d’être confiant. De nombreux États, entreprises et organisations travaillent chaque jour pour respecter les accords de Paris et minimiser les impacts du réchauffement climatique.
Voici quelques-unes des idées brillantes qui vont vous aider à rester positif au sujet de l’environnement.

IKEA a conçu un jardin qui prend peu de place mais pourrait nourrir un quartier

L’une des principales raisons de la déforestation dans le monde est de faire de la place pour l’agriculture.

Cependant, IKEA estime que cela n’est pas nécessaire. Les designers Sine Lindholm et Mads-Ulrik Husum travaillant à Space10, un laboratoire d’idées dirigé par IKEA, ont créé la « GrowRoom » (salle de culture).
Il ne faut que du contreplaqué et des vis pour construire le pavillon sphérique autonome. En construisant en hauteur plutôt que latéralement, la structure peut produire beaucoup de nourriture dans un petit espace. Les designers notent que « La nourriture locale représente une alternative sérieuse au modèle alimentaire mondial. Il réduit les kilomètres entre lieu de production et de consommation, notre pression sur l’environnement et éduque nos enfants sur l’origine de la nourriture. Le résultat sur la table est tout aussi satisfaisant ». IKEA a mis gratuitement à disposition les plans de construction de sa « GrowRoom ».

La NASA a trouvé des preuves que le trou dans la couche d’ozone se rétablit

En janvier 2018, la NASA a publié des preuves de son satellite Aura attestant pour la première fois que le trou dans l’ozone au-dessus de l’Antarctique se rétablit.

Le satellite observe les niveaux de chlore autour du trou d’ozone. Le chlore est le produit chimique qui détruit la couche d’ozone. Les résultats du satellite ont montré que le niveau de chlore dans l’atmosphère a diminué au fil des ans. Cela pourrait être dû à l’interdiction internationale des chlorofluorocarbures.

L’étude montre que le trou de la couche d’ozone a diminué d’environ 20% durant l’hiver antarctique par rapport à 2005 lorsque les mesures ont commencé.

La Banque mondiale a annoncé qu’elle ne financerait plus l’exploration pétrolière et gazière

À la fin de 2017, la Banque mondiale a pris position contre l’industrie des combustibles fossiles. L’organisation monétaire internationale retirera près de 1 milliard de dollars de prêts annuels auprès des groupes pétroliers et gaziers.

L’objectif est que la Banque mondiale cesse tous les investissements dans les combustibles fossiles d’ici la fin de 2019.
L’organisation vise également à investir au moins 28% de sa richesse en prêts pour des causes environnementales d’ici 2020.
La Banque mondiale a fait cette annonce lors du One Planet Summit de Paris en décembre 2017.

Les scientifiques ont réussi à reproduire le corail de la Grande Barrière de Corail et à le réimplanter dans son environnement naturel

Malheureusement, la Grande Barrière de Corail est dans une période de déclin massif. Ceci est dû au blanchissement des coraux, un processus où le corail (une créature vivante) expulse les algues. L’algue est en symbiose avec le corail et sans elle, le corail blanchi et perd 90% de son énergie, ce qui le rend davantage sujet à la mortalité.

La hausse des températures de la mer provoque le blanchissement des coraux. Comme les récifs coralliens sont des zones de grande biodiversité, le blanchissement des coraux peut avoir un impact énorme sur les autres formes de vie océanique.

En 2017, une étude a montré qu’entre 29% et 50% de la Grande Barrière de Corail avaient été perdu à cause du blanchissement des coraux.
Cependant, un essai datant de novembre 2017 a montré qu’une nouvelle méthode de culture du corail pouvait fonctionner. Des scientifiques ont collecté le frai et les œufs de corail et les ont fait grandir avec des larves et des coraux matures au sein d’un laboratoire.

Les zones endommagées de la Grande Barrière de Corail ont été transplantées par ces jeunes coraux. Huit mois plus tard, le jeune corail a survécu et prospérait.

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