La Confédération paysanne se dit « stupéfaite » par la désignation par le gouvernement d’un membre du GNIS (Groupement National Interprofessionnel des Semences) pour représenter la France lors de la prochaine réunion du Traité international sur les semences.
Indignée, la Confédération Paysanne, syndicat militant anti-OGM, souligne que le directeur des relations extérieures du GNIS désigné par le gouvernement pour défendre la position française, réclame le paiement d’une contribution volontaire obligatoire par les agriculteurs qui réutilisent leurs semences de ferme, et poursuit en justice les agriculteurs qui reproduisent des semences de ferme.
« Les droits des agriculteurs de conserver, d’utiliser, d’échanger et de vendre leurs semences de ferme sont l’indispensable pilier de toute politique agricole durable préservant la santé, l’environnement et la souveraineté alimentaire » affirme la Confédération Paysanne.
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