Quand l’agriculture se connecte

Depuis samedi, le Parc des Expositions de Paris accueille le 55ème Salon de l’Agriculture, et dans ses allées, on retrouve cette année un espace « AGRI 4.0 » de 500 m2. Alors la « ferme connectée », ça donne quoi ?

Le 24 février s’ouvrait le plus grand rendez-vous du monde agricole à la Porte de Versailles de Paris. En plus des animaux et traditionnels engins agricoles, une vingtaine de start-up sont réunies autour de l’espace AGRI 4.0. Elles proposent des robots de traite, des épandeurs d’engrais, des drones de surveillance des cultures, des stations météo, des tracteurs connecté et pilotés par satellites.

Ces jeunes entreprises ont comme mission de rendre la ferme plus ingénieuse et facile à vire.

L’avènement de la ferme digitale

La Ferme Digitale, installée au sein du Pavillon 4 du parc des expositions est une association qui veut encourager l’innovation afin de rendre l’agriculture plus performante et durable. Selon les mots de Paolin Pascot, président de la Ferme Digitale, « la France fait partie des grandes puissances agricoles dans le monde et le rôle de La Ferme Digitale est de développer la ferme du futur. Nous sommes convaincus que le numérique permettra de soutenir la compétitivité et le quotidien des agriculteurs ».

Le souhait de cette association est de transformer l’agriculture via l’innovation numérique. Ces attributs pourront lui permettre d’être plus performante, d’être davantage indépendant vis à vis des lobbies de l’agrochimie, et de regagner la confiance des consommateurs qui a été ébranlée par les scandales du secteur.

L’agriculture collaborative mise en avant

Les agriculteurs sont souvent isolés sur leurs terres et le cofarming (agriculture collaborative) permet d’utiliser les services numériques pour les rapprocher. Des services d’entraide et de mutualisation du matériel ont par exemple fait leur apparition.

Des solutions de crowdfunding sont également proposées pour financer des projets liés à l’agriculture ou l’alimentation. Parmi ceux-là on peut citer une ruche, des boutiques de produits locaux, qui ont accès à des prêts rémunérés ou des dons avec contrepartie.

Une plateforme nommée echangeparcelle.fr permet également aux agriculteurs d’échanger leurs terrains pour optimiser les espaces et les distances.

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