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Création d’un Observatoire mondial de la pollution de l’air

Réunis à Paris, les représentants d’une dizaine de villes ont annoncé la création d’un nouvel observatoire permettant le partage des expériences concrètes pour lutter contre la pollution de l’air – en invitant le maximum de cité à les rejoindre. Une nouvelle façon de trouver des solutions efficaces à la pollution urbaine.

Le lundi 27 mars les représentants d’une dizaine de villes, réunis à Paris, ont décidé de mettre en place un Observatoire mondial des villes sur la qualité de l’air.

Paris, Rotterdam, Mexico, Abidjan, Athènes, Londres, Pékin, Tokyo et La Haye sont les premiers membres de ce Guapo (pour « Global Urban Air Pollution Observatory », « guapo » signifiant également « beau » en espagnol), dont la création a été annoncé par la maire de Paris, Anne Hidalgo, en partenariat avec l’OMS.

Partenariat avec l’OMS

Le but de cet observatoire est de confronter les expérimentations et les bonnes pratiques, afin de mutualiser les connaissances et pouvoir trouver, à chaque cas particulier, la meilleure réponse à apporter. Le constat est connu : la pollution tue chaque année 6,5 millions de personnes dans le monde, dont 3 millions à cause de la pollution urbaine.

L’éventail des solutions à apporter est vaste : réduction de la circulation automobile, transports alternatifs, péages urbains, vitesses limitées, interdiction des voitures… Le but de cet observatoire est de mesurer, dans chaque cas particulier, l’impact sanitaire précis des mesures mise en place, en fonction des spécificités de chaque ville, et de mutualiser ces informations.

Choisir la bonne solution en fonction de son impact sanitaire et social

« La première étape consiste à ce que chaque ville fasse l’analyse précise des sources de contamination. Puis il faut évaluer les conséquences de chaque décision, au niveau environnemental mais aussi au niveau social, il faut des études sur le moyen et le long terme » détaille Maria Neira, chargée du département de la santé publique et de l’environnement à l’OMS, en expliquant qu’un inventaire sur 3 000 villes a déjà été fait.

Un tel observatoire vise une optimisation des politiques locales et une clarification sur les effets positifs réels de telle ou telle mesure, pour éviter des polémiques comme celle qui a suivi la fermeture des voies sur berge à Paris.

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