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La prise de somnifères pourrait accroitre considérablement le risque d’Alzheimer

Selon les conclusions d’une étude franco-canadienne publiées aujourd’hui sur le site du British Medical Journal, une consommation sur le long terme de certains somnifères ou médicaments contre l’anxiété, de la famille des benzodiazépine, pourrait augmenter fortement les risques de maladie d’Alzheimer.

Après six années de travaux, des chercheurs de l’Inserm et de l’université de Montréal ont mis à jour un lien potentiel entre la prise de médicaments contre l’anxiété et les troubles du sommeil de la famille des benzodiazépines et le risque de développer une maladie d’Alzheimer. Selon les conclusions de leur étude, la prise de benzodiazépines pendant trois mois augmenterait de près de 51% le risque d’Alzheimer.

Pour aboutir à cette conclusion, les chercheurs ont analysé près de 1.800 cas d’Alzheimer répertoriés par l’assurance maladie canadienne, et les ont comparés avec 7.000 personnes en bonne santé, de même âge et de même sexe. Les résultats obtenus renforcent alors « la suspicion d’un lien direct possible » entre la prise de ce type de médicaments et la maladie d’Alzheimer, même si celui-ci n’est pas confirmé.

Pas plus de 3 mois

Les auteurs recommandent donc de ne pas suivre de traitements à base de benzodiazépines sur une durée excédant les trois mois. Déjà dans de nombreux pays dont la France, les autorités sanitaires avaient lancé des mises en garde contre la prise de ce type de médicaments, compte tenu des risques d’effets secondaires d’ordre cognitif.

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