Des traces de plutonium relevées dans la Seine

Selon l’information révélée hier par l’Autorité de sûreté nucléaire, des traces de plutonium ont été relevées dans des sédiments au fond de la Seine, en amont et en aval de Rouen. L’ASN se veut toutefois rassurante: si des personnes ont été exposées à cette radioactivité, la contamination, très faible, ne risque pas d’engendrer de risques sanitaires.

A l’occasion de recherches menées dans des sédiments au fond de la Seine, des traces de plutonium ont été constatées en amont et en aval de Rouen. Si l’ASN a révélé l’information hier, les recherches avaient été menées en 2008 par l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire.

Dans la note d’information publiée hier, l’ASN explique que « en 2010, l’IRSN a informé l’ASN d’anomalies de concentrations de plutonium mesurées dans les carottes de sédiments prélevées d’une part dans le bassin des docks de Rouen, d’autre part dans le bars mort de la Seine à Bouafles (Eure), en amont de Rouen et du barrage de Poses« . « Les anomalies correspondent à des dépôts ayant eu lieu en 1961 et 1975« , ajoute le gendarme du nucléaire français. Les dépôts datant de 1975 proviendraient d’opération de retraitement et de séparation d’éléments radioactifs menés à l’époque par le Commissariat à l’Energie atomique sur son site de Fontenay-aux-Roses. Quant à ceux de 1961, leur origine demeure inconnue.

L’ASN s’est toutefois montrée rassurante quant à une éventuelle contamination. Elle précise en effet dans sa note que si des personnes (agriculteurs ou égoutiers) ont été exposées à cette radioactivité, la contamination a été faible et « ne devrait pas entrainer de risque sanitaire« .

 

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