Le zoo de Vincennes rouvre ses portes samedi et prone le bien-être animal

Après trois années de travaux, le zoo de Vincennes rouvre ses portes samedi prochain. Les visiteurs pourront donc observer un millier d’animaux, de 180 espèces différentes évoluant dans le « respect du bien-être animal« , un engagement prioritaire pour le plus grand espace vert parisien.

Après trois ans et 170 millions d’euros de travaux, l’emblématique zoo de Vincennes rouvre ses portes au public samedi. Mais, au-delà des travaux, les responsables du zoo ont souhaité modifié le concept pour laisser la part belle au bien-être animal. « Nous avons inventé un nouveau zoo sur un concept différent du XXe siècle où les animaux étaient exhibés comme une attraction. Ce zoo du XXIème siècle montre et parle de biodiversité et les bêtes vivent ensemble comme dans leur milieu naturel« , explique Thomas Grenon, directeur général du Museum national d’histoire naturelle, en charge de l’exploitation du zoo.

Une nouvelle philosophie qui séduit les défenseurs de la cause animale. Pour Alain Bougrain-Dubourg, président de la Ligue pour la protection de oiseaux, « le zoo de Paris a sa place dans notre société avec ses programmes de sauvegarde des espèces. Il se distingue de beaucoup d’autres zoos par le fait que l’on n’exhibe plus les animaux, mais le public doit les découvrir, se montrer patient et faire un effort pour les apercevoir (…) On a donné la priorité au bien-être des bêtes et travaillé sur l’enrichissement, c’est-à-dire les moyens de satisfaire leurs besoins éthologiques« , ajoute-t-il.

Sans contrainte

« On a arrêté les anciennes méthodes qui consistaient à pousser les animaux pour les faire sortir et les montrer au public, explique Alexis Lécu, le responsable vétérinaire. Aujourd’hui on joue sur leur comportement naturel pour qu’ils sortent sans contrainte ». « Les animaux du zoo vont de ceux très charismatiques – comme le lion, la girafe ou le rhinocéros, associés au terme zoo – aux espèces secrètes qui nécessitent de la patience comme devait en avoir le naturaliste pour les voir, tels le glouton ou le tamanoir« , ajoute-t-il.

Les visiteurs pourront évoluer à travers cinq régions du monde : Patagonie, Sahel-Soudan, Guyane, Europe et Madagascar. La zone Sahel-Soudan, la plus vaste (45.215 m²),  abrite par exemple des girafes d’Afrique de l’ouest, des rhinocéros blancs, des autruches et des babouins de Guinée.

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