Pour Ségolène Royal, l’écologie ne doit pas être une punition

Royal Ségolène (crédit Jackolan1)

Invitée du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, la toute nouvelle ministre de l’Ecologie a tenté d’expliquer sa vision de l’écologie, « une solution, pas une punition« . Ségolène Royal est également revenue sur l’épineux dossier de l’écotaxe, et sa « remise à plat« .

A peine arrivée au ministère de l’Ecologie, Ségolène Royal avait suscité la polémique en annonçant son intention de remettre à plat l’écotaxe. Elle a donc tenté d’expliquer hier lors du Grand Jury TRL-LCI-Le-Figaro, sa vision de l’écologie. Pour la ministre, « l’écologie, la protection de l’environnement doit être quelque chose de positif, d’enthousiasmant. C’est une solution, pas une punition et je ne voudrais pas que la première décision du nouveau gouvernement soit un impôt nouveau« .

C’est pourquoi, Ségolène Royal entend prendre le temps de la réflexion sur l’épineux dossier de l’écotaxe, qui avait provoqué la grogne des « bonnets rouges » bretons, à tel point que Jean-Marc Ayrault avait décidé de suspendre son entrée en vigueur. La ministre de l’Ecologie souhaite attendre la remise du rapport de la mission d’information parlementaire sur le sujet. « Nous verrons, et je ne vais pas décider toute seule« , confie-t-elle aux journalistes.

Nucléaire, gaz de schiste, NDDL…

Ségolène Royal est également revenue sur les principaux dossiers dont elle a hérité, dont celui du nucléaire. Elle a confirmé la fermeture de la centrale de Fessenheim avant la fin du mandat de François Hollande, comme ce dernier l’avait annoncé dans son programme de campagne. Elle n’a toutefois pas souhaité commenter la rumeur selon laquelle Manuel Valls aurait promis à EELV de ne pas construire de nouvel EPR après celui de Flamanville.

Elle devra enfin affronter d’autres sujets chauds comme l’exploitation des gaz de schiste dont elle exclut à ce jour l’exploitation mais refuse de  « fermer des perspectives de recherche » sur de nouvelles techniques, ou encore l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. « J’ai toujours pensé que le dialogue devait se renouer autour d’un projet qui a été élaboré avant même que le TGV Nantes-Paris existe et qu’il fallait peut-être mettre les choses à plat », conclut-elle sur le sujet.

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