Veolia a enregistré une première belle victoire hexagonale en ce début d’année. Le Grand Lyon vient en effet de lui confier le contrat de gestion de production et de distribution d’eau potable dans 54 communes pour une durée de 8 ans. Opérationnel le 3 février 2015, le contrat d’une durée de 8 ans représente un chiffre d’affaires cumulé de 660 millions d’euros et 55 millions d’euros d’investissements.

Le Grand Lyon est le 2ème service d’eau potable en France par la population desservie, soit 1,3 millions d’habitants répartis dans 54 communes souligne Veolia Eau. Ce nouveau contrat définit un nouveau périmètre puisque jusqu’alors la gestion était confiée à 3 opérateurs dont Veolia qui gérait 33 communes.

Pendant 8 ans, Veolia sera chargée de l’exploitation du réseau d’eau potable sur le Grand Lyon, à l’exception des seules communes de Marcy l’Etoile, Solaize, La-Tour-de-Salvagny et Lissieu. Ce contrat qui entrera en vigueur le 3 février 2015 intègre des améliorations pour les abonnés et des investissements imposés.

Baisse de 20% de la facture pour les abonnés lyonnais

Les contraintes définis par le Grand Lyon prévoient une diminution des coûts et une augmentation de la qualité des prestations. Ainsi, les abonnés bénéficieront d’une diminution de la facture estimée à environ 20 % pour une facture d’eau classique d’une famille de 2 adultes et 2 enfants (consommation de 120 m3 par an).

Le nouveau contrat engage également Veolia à réaliser des prestations d’exploitation, d’entretien et de surveillance des installations précise la communauté urbaine. Le groupe français devra par exemple renouveler les canalisations inférieures à 150 mm de diamètre, installer des capteurs et des sondes pour limiter les fuites et surveiller la qualité de l’eau. Veolia déploiera également un système de relèvement automatique des compteurs, notamment pour éviter les surconsommations et repérer les fuites.

Evidemment satisfait de cette décision lyonnaise, Antoine Frérot, président de Veolia Environnement, considère que ce succès représente « un véritable nouveau modèle du service de l’eau résolument tourné vers l’avenir ».