Nucléaire: des militants de Greenpeace pénétrent sur le site du Tricastin

centrale Tricastin Image GreenpeaceDès l’aube ce matin, des militants de Greenpeace ont pénétré  le site de la centrale nucléaire du Tricastin dans la Drôme afin de   dénoncer les risques d’accidents. Une vingtaine d’entre-eux ont déjà été interpelés.

Très tôt ce matin, à 5h20, des activistes de Greenepace ont pénétré dans l’enceinte de la centrale nucléaire du Tricastin. A 6h45, ils étaient déjà plusieurs dizaines de militants sur les structures de chargement des réacteurs n°1 et n°3 déployant leurs banderoles dont l’une s’interrogeait : « François Hollande, président de la catastrophe?« .

Pour Greenpeace, cette centrale du Tricastin, est « une de celles qui connaît le plus de risques de sûreté et d’agressions externes naturelles ou humaines. Elle a notamment une vingtaine de fissures sur la cuve du réacteur n°1. C’est la troisième centrale la plus âgée du parc français. Elle a dépassé les 30 ans, durée de vie prévue initialement. Elle est comme Fessenheim exposée aux risques d’inondation et de séisme. Elle fait aussi face à un important risque industriel?explosion, nuage toxique- puisque située dans un des plus grands complexe nucléaire et chimique de France ».

« Sa fermeture relève du simple bon sens« 

« La centrale du Tricastin a été construite pour alimenter l’usine d’enrichissement d’uranium George Besse I voisine. Cette usine est fermée depuis le 31 mai 2012. Depuis avril 2013, sa remplaçante, Georges Besse II, a pris le relais en consommant 50 fois moins d’électricité. Quand on sait que l’usine Georges Besse n’a plus besoin de l’électricité produite par les quatre réacteurs de Tricastin, sa fermeture relève du simple bon sens » précise l’ONG.

Arrivées sur la zone peu avant 7h00, les forces de police ont interpelés une vingtaine de militants de nationalités diverses: italienne, roumaine, espagnole ou encore français. Une dizaine de militants sont encore sur site, mais « localisés et sous contrôle », précise Pierre-Henry Brandet, le porte-parole du ministère de l’Intérieur. « C’est une action médiatique qui ne représente pas de danger pour la sécurité des installations« , ajoute-t-il.

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