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Pollution : améliorer la qualité de l’air pour vivre plus longtemps

Dans le dernier bulletin épidémiologique hebdomadaire du Centre européen de l’environnement et de la santé de l’OMS, des chercheurs constatent que  les preuves des effets nocifs de la pollution atmosphérique se sont multipliées ces dernières années, même dans les villes qui se sentent épargnées. Ils appellent donc à des politiques plus radicales pour tenter de remédier à la situation et gagner près de deux ans d’espérance de vie.

Dans le dernier BEH, des chercheurs tirent la conclusion de l’analyse des diverses études publiées ces derniers temps sur la pollution atmosphérique. Et, il apparait alors que les preuves des effets nocifs de cette pollution se sont multipliées ces dix dernières années, et ce, même dans les villes qui se sentent épargnées parce qu’affichant un taux de pollution plutôt bas. Forts de ce constat, ces chercheurs invitent alors les villes d’Europe à envisager des « approches politiques plus radicales et globales« , dans le but de réduire l’exposition de la population, « même lorsque les normes sont respectées« .

Parmi les études passées au crible, on trouve l’étude Aphekom, menée dans 25 villes européennes (dont neufs françaises). Elle démontre que si on abaissait le niveau d’exposition aux fines particules, en passant le seuil autorisé de 50µg par m², comme c’est le cas actuellement en France, à 10 µg par m², l’espérance de vie augmenterait de 7 mois et demi pour les Marseillais et de 6 mois pour les Parisiens, Lyonnais ou Strasbourgeois.

2 ans de gagnés

Michal Krzyzanowski, le chef du Centre européen de l’environnement et de la santé de l’OMS, explique alors dans le BEH que « près de deux ans d’espérance de vie pourraient être gagnés dans les villes les plus polluées d’Europe si la pollution pouvait être ramenée aux niveaux préconisés dans les lignes directrices de l’OMS relatives à la qualité de l’air« . « Cela représente près d’un tiers de l’écart d’espérance de vie observé entre les États membres de l’Union européenne« , ajoute-t-il. « Près de 15% du gain d’espérance de vie aux États-Unis entre 1980 et 2000 ont été attribués à l’amélioration de la qualité de l’air ».

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