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Eco-Emballages recycle plus de déchets mais collecte aussi des critiques

Eco-Emballages fête aujourd’hui ses 20 ans. Un bel âge qui permet à l’éco-organisme en charge de la collecte et du recyclage des emballages d’afficher fièrement un taux de 67% de recyclage de ces déchets, malgré des critiques persistantes sur la gestion financière de ce marché.

Le chemin parcouru fait la fierté d’Eco-Emballages. Depuis 1992, le taux de recyclage des emballages ménagers est passé de 18% à 67%. Un chiffre qui illustre la mobilisation réussie des Français désormais très majoritairement (91%) convaincus par l’utilité de trier ses déchets qu’ils savent aujourd’hui correctement classer, qu’il s’agisse d’une bouteille plastiques ou d’un pot de yaourt.

Dans le cadre de son agrément renouvelé il y a 2 ans, Eco-Emballages vise désormais un taux de recyclage de 75%, correspondant à la collecte de 400.000 tonnes supplémentaires. Dans le même temps, l’éco-organisme s’est également engagé à couvrir 80% (contre 76% actuellement) des frais engagés par les collectivités pour la collecte des déchets, un point d’achoppement récurrent avec les élus.

L’écocontribution en question

Eco-Emballages est régulièrement critiquée par certaines associations comme l’Amorce qui rassemble 500 collectivités et 200 entreprises, fédérations professionnelles et associations. Souvent véhémente à l’endroit de l’éco-organisme, l’association dénonce la gestion opaque du dispositif depuis de nombreuses années.

Les élus dénoncent le non-respect des obligations de la loi Grenelle, de l’agrément d’Eco-Emballages et le risque évident de ne pas atteindre les objectifs en matière de prévention, de recyclage et de financement des déchets d’emballages par l’écocontribution. « Ni les 100 000 tonnes de réduction des déchets d’emballages, ni les 75% de recyclage, ni les 80% de prise en charge des coûts par l’éco-contribution ne seront atteints en 2012 ! » annonçait déjà l’Amorce en juin dernier.

« Aujourd’hui, en additionnant la part consommateur et la part contribuable, on paie 1,33 fois le coût du traitement effectif » affirme Gilles Vincent président fondateur d’Amorce.

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