CO2 – Les risques du stockage encore méconnus

Si le stockage du CO2 mobilise de lourds investissements en France, considéré par beaucoup comme un technologie d’avenir, il présenterait des risques et encore « beaucoup d’inconnues relatives aux impuretés » prévient l’Ineris.

L’Institut national de l’environnement industriel et des risques vient de modéliser les risques inhérents au stockage de CO2 en aquifère salin. Pour l’Ineris, il reste encore « beaucoup d’inconnues relatives aux impuretés ». Le CO2 stocké contiendrait en effet des traces de métaux comme le mercure, le plomb ou le nickel, ou encore des traces de dérivés chlorés. Selon l’Ineris, en cas de fuite, ces substances pourraient alors contaminer l’air et l’eau avoisinante. Cela présenterait alors des risques d’inhalation ou d’ingestion de ces produits par les riverains.

L’établissement public considère qu’il est « nécessaire de poursuivre les recherches » sur les risques potentiels pour la santé et l’environnement du stockage en profondeur du CO2.

Destiné à conserver à très long terme, le gaz carbonique issu d’installations industrielles, le stockage de CO2 est actuellement expérimenté sur quelques sites dont celui de Lacq dans les Pyrénées-Atlantiques.

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