Pour bronzer tranquille, les plages à éviter cet été

On connaissait le Pavillon Bleu qui flotte cette année sur 341 plages du littoral français, récompensant la qualité de leurs eaux de baignade et leur respect de l’environnement. Moins positif mais peut-être plus réaliste, Francesoir.fr s’est intéressé aux plages françaises à surtout éviter pour ses vacances, en raison de la pollution de son eau, de ses méduses, ou de son environnement.

Selon le rapport annuel sur les eaux de baignade de l’Agence européenne pour l’environnement, 96 % des zones de baignade côtières et 90 % des sites de baignade dans les lacs et les rivières étaient conformes aux normes minimales en 2009. Positifs, ces chiffres européens ne doivent pas masquer les sites français qui s’illustrent de manière très négative sur le plan environnemental.

Si les plages françaises à éviter sont « plutôt rares » selon Francesoir.fr, elles se comptent cependant par dizaine et sont localisées aussi bien dans le Sud, qu’à l’Ouest, dans les Pyrénées-Orientales, les Alpes-Maritimes ou encore dans le Finistère. Selon l’association Surfrider particulièrement active sur cette question, si on appliquait les normes européennes prévues pour 2015, 131 plages françaises seraient interdites à la baignade.

Globalement positif mais?

Grâce à une réelle prise de conscience des élus locaux, des exigences environnementales de plus en plus contraignantes depuis quelques années, le littoral français est globalement préservé et plutôt accueillant. Néanmoins, il reste des points noirs à éviter sur la carte de France. Francesoir.fr a listé 30 plages où il ne fait pas bon bronzer cet été.

Qu’il s’agisse de la qualité de l’eau, de l’invasion des méduses, de baignades dangereuses, ou encore d’un paysage ravagé, les plages à éviter se situent dans les quatre coins de l’hexagone. Ainsi s’agissant de la qualité « moyenne » de l’eau, c’est le Cap-d’Antibes à Antibes, dans les Alpes-Maritimes qui obtient le bonnet d’âne, suivi par la plage de Letty à Benodet dans le Finistère et Mine à Concarneau, dans le même département breton.

Sans surprise, la pollution aux algues vertes touche 5 sites bretons Binic, Concarneau, Hillion, Le Ris et Saint-Michel en Grève, localisés dans les Côtes-d’Armor, mais aussi dans le Finistère et même dans le Morbihan. Pollution autant visuelle qu’olfactive, elle représente même une menace pour la santé des touristes qui s’aventurent sur ces algues échouées sur les côtes, qui génèrent la libération d’un gaz toxique. Il faut cependant préciser que ce problème ne concerne heureusement pas la grande majorité des plages bretonnes toujours préservées, qui conservent leur fort pouvoir d’attraction.

Du naturiste à l’exhibitionnisme

Mais Francesoir.fr ne s’arrête pas là et liste également les plages infestées par les méduses comme à L’Anglade dans le Lavandou, tout simplement dangereuses pour la baignade, notamment des enfants, comme à Ambleteuse dans le Nord-Pas-de-Calais, ou à l’esthétisme à fuir. Dans ce domaine, c’est la plage de Saint-Laurent-du-Var dans les Alpes-Maritimes, qui obtient la palme du mauvais goût. Le bétonnage intensif et le bruit des voitures qui longent la corniche sont pour Francesoir.fr à éviter, comme à Fos-sur-Mer, la Grande-Motte et sa fameuse grande pyramide, ou encore la plage artificielle du Mourillon à Toulon dans le Var.

Plus anecdotique, Francesoir.fr classe même la plage Nature de Berck Plage, fréquentée par les naturistes comme une plage à éviter. Connu pour sa population naturiste, le site serait devenu un endroit malsain, surtout scruté par des voyeurs masculins aux jumelles très indiscrètes. Les exhibitionnistes y seraient même de plus en plus nombreux, tout un programme?

Le ministère de la Santé publie comme chaque année, les résultats du contrôle sanitaire de la qualité des eaux de baignade qui s’effectue tout au long de la saison balnéaire. En lien avec les personnes responsables des eaux de baignade et les collectivités concernées, les agences régionales de santé organisent ce contrôle, au moyen de prélèvements d’eau, qualifiés après analyse de « bon », « moyen » ou « mauvais ».

Pour en savoir : Résultats des contrôles des eaux de baignade en temps réel

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