Toujours au centre d’un déferlement médiatique, Henri Proglio qui a récemment décidé de renoncer à sa rémunération chez Veolia va peut-être aussi devoir faire le deuil de sa double casquette.

Décidément présider l’entreprise favorite des Français n’est pas de tout repos. Choisi par l’Elysée l’été dernier, Henri Proglio avait accepté la présidence d’EDF à ses conditions. Longtemps soutenu et encensé par la majorité pour ses qualités de manager, Henri Proglio n’est plus en position de force. Désormais dans la ligne de mire des médias comme de l’opposition et des syndicats, après renoncer à sa rémunération chez Veolia, le nouveau patron d’EDF pourrait être contraint de lâcher à l’avenir sa double casquette et avec elle, ses espoirs de rapprochement entre les deux entités.

Le cumul des présidences d’EDF et de Veolia par Henri Proglio « ne durera pas éternellement », a affirmé hier Christine Lagarde. Selon Eric Woerth, ministre du Budget, il s’agit d’une « situation transitoire, provisoire », Pour Benoît Hamon, porte-parole du PS, la polémique « ne se terminera que le jour où il aura choisi entre le privé et le public, Veolia et EDF ».