Lampes basse consommation : les professionnels rassurants

Lampes basse consommationSujettes à polémique, les lampes basse consommation qui se généralisent, font l’objet de critiques de consommateurs déçus par leur qualité et surtout inquiets quant à leur impact sur l’environnement et la santé. L’Association française de l’éclairage (Afe) affirme que ces ampoules sont de plus en plus performantes et surtout sans risques sanitaires.

Bruxelles impose l’élimination des solutions d’éclairage les plus énergivores à partir du 1er septembre 2009. Si cette politique a été saluée lors de son adoption, elle fait depuis plusieurs mois l’objet de critiques notamment s’agissant des dangers de ces lampes pour la santé, tant au niveau de leur composition au mercure que des émissions de rayonnements électromagnétiques qu’elles génèrent.

Plus concrètement, les lampes traditionnelles à incandescence disparaîtront progressivement entre le 1er septembre 2009 et le 1er septembre 2016. Seront ainsi interdites de mise sur le marché européen à compter du 1er septembre 2009 toutes les lampes domestiques non directionnelles de classes énergétiques F et G, les lampes non claires de classes énergétiques autres que A (y compris les LFC de classe énergétique B), les lampes à incandescence de 100 W et plus, et les lampes halogènes de 75 W et de classes D et E.

En matière de qualité, les professionnels de l’éclairage (Afe) rappellent que si les lampes à incandescence classiques non directionnelles disparaîtront toutes prochainement à l’horizon 2012, tout comme certaines LFC et certaines lampes halogènes, trois technologies de substitution existent d’ores et déjà : la lampe halogènes haute efficacité, la lampe fluorescente compacte (LFC) et la lampe à LED, qui, selon l’Afe, sont de plus en plus performantes.

S’agissant de l’impact de ces lampes sur la santé, l’Afe se veut rassurante en rappelant que la présence de mercure dans les lampes fluorescentes compactes est indispensable à la production optimale de lumière. « Les quantités nécessaires sont très faibles« , et encadrées par une directive européenne stricte. Selon les professionnels de l’éclairage, « paradoxalement, ces lampes qui contiennent du mercure et qui sont recyclables émettent moins de mercure dans l’environnement que des lampes à incandescence classiques, du fait des émissions de mercure liées à la production d’énergie et aux économies d’énergie qu’elles génèrent« .

« Aucun risque pour la santé » selon les professionnels

Pour l’Afe, « le bris d’une lampe fluorescente compacte ne présente aucun risque pour la santé« . Cependant, l’association précise que pour éviter toute dispersion de mercure inutile dans une habitation, il est néanmoins recommandée d’aérer la pièce où la lampe s’est brisée, et de ramasser les morceaux de verre à l’aide d’un balai (et non d’un aspirateur). Les déchets ainsi récupérés pourront suivre la voie des ordures ménagères classiques.

Enfin, l’Afe admet que les lampes fluorescentes compactes, comme tous les produits électriques, émettent des champs électromagnétiques dans leur entourage proche. Toutes les mesures réalisées jusqu’à présent montrent que ces champs, mesurables à partir de 30 cm de leur source, sont très inférieurs aux limites d’exposition à long terme fixées au niveau européen. L’association critique l’étude inquiétante publiée par la Criirem (Centre de recherche et d’information indépendant sur les rayonnements électromagnétiques) en 2007 en rappelant qu’à 30 cm, la valeur la plus forte trouvée avait été seulement de 3,80 V/m pour des LFC de 20 W.

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