Siemens et Rosatom s’unissent dans le nucl�aire

nucleaire.jpgLe groupe allemand et l’agence russe de l’�nergie atomique annoncent la signature hier, d’un protocole d’accord pour cr�er une soci�t� commune dans le nucl�aire.

En d�cidant de cassant son alliance avec Areva, le g�ant allemand avait affirm� qu’il ne recon�ait pas � se d�velopper dans l’industrie nucl�aire. Il n’aura pas mis longtemps � rebondir. Un mois seulement apr�s avoir annonc� son d�part du capital d’Areva NP, Siemens vient de s’engager avec le russe Rosatom.

L’objectif affirm� de cet accord germano-russe est la cr�ation d’une filiale commune dans le nucl�aire, dont Rosatom devrait d�tenir la majorit�. Cette joint-venture travaillera � la conception et la construction de nouvelles centrales, notamment dot�es de r�acteurs russes � eau pressuris�e. Cette association entend bien entendu prendre toute sa place dans la relance de l’�nergie nucl�aire dans le monde.

Mauvaise nouvelle pour Areva

Il s’agit clairement d’une mauvaise nouvelle pour Areva, une de plus. Car avec la sortie de Siemens du capital d’Areva NP, d�di�e au d�veloppement des r�acteurs nucl�aires, le leader fran�ais de l’atome va d�j� devoir trouver 2 milliards d’euros pour racheter les parts du groupe allemand. Avec ce rapprochement germano-russe, c’est un concurrent de premier plan qui risque de se dresser en face d’Areva.

Nous voulons devenir les leaders du march� mondial de l’�nergie nucl�aire �, a d�clar� hier le pr�sident de Rosatom, Sergue� Kirienko. Selon le communiqu� conjoint publi� hier, le march� potentiel qui s’ouvre � cette joint-venture est all�chant. D’ci � 2030, ce sont 400 nouvelles centrales qui devraient �tre construites dans le monde, repr�sentant un march� de 1 000 milliards d’euros.

Alstom, Bouygues, GDF Suez ou Total ?

Areva vient de publier des chiffres 2008 en demi-teinte, qui accentuent la pression sur le groupe nucl�aire. Faisant face � de lourds investissements, au d�rapage financier de l’EPR qu’il construit actuellement en Finlande, le g�ant fran�ais va devoir certainement s’adosser � un acteur fran�ais de r�f�rence, d�cid� � l’accompagner dans cette comp�tition internationale.

Si Alstom s’est d�j� manifest� depuis de nombreux mois en essuyant pour l’instant, le refus cat�gorique d’Anne Lauvergeon, GDF Suez, Bouygues ou encore Total pourrait repr�senter des alli�s de circonstance.

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