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Le WWF demande un fonds d’indemnistation des victimes du réchauffement

soleil_3.jpgLe mouvement écologique WWF demande à l’ONU d’anticiper les futures recours juridiques que pourraient engager les populations victimes du réchauffement climatique dans le monde.

La fondation internationale considère que les risques juridiques représentent un danger réel dans les prochaines années. Le WWF vient de demander officiellement à l’Organisation des Nations Unies de réfléchir au lancement d’un plan d’indemnisation dédié aux victimes de dommages causés par les changements climatiques.

Pour les écologistes du WWF, les risques juridiques se font de plus sérieux. C’est la conclusion du rapport que vient de publier mercredi, l’organisation écologiste à l’occasion de la Conférence des Nations Unies sur le climat à Poznan, en Pologne. Il s’agit pour la fondation internationale d’anticiper les futures ravages de ces changements climatiques dans le monde et la multiplication prévisible des poursuites judiciaires qui pourraient être engagées par les populations victimes contre les pays les plus pollueurs en CO2.

A l’image des FIPOL

Concrètement, la fondation suggère d’inclure dans un prochain traité des Nations Unies l’instauration d’un fonds d’indemnisation spécifique, à l’image de la commission spéciale d’indemnisation (The United Nations Compensation Commission) créée par le Conseil de sécurité des Nations unies en 1991. Le dispositif avait été créé pour gérer les plaintes et les d’indemnisations suite à l’invasion de l’Irak et l’occupation du Koweït. Le WWF évoque également, à titre d’exemple, les fonds internationaux d’indemnisation pour les dommages liés à la pollution des hydrocarbures (FIPOL).

Les réfugiés écologiques ou climatiques sont des personnes qui sont obligées de se déplacer en raison de modifications climatiques majeures, comme la montée de l’océan provoquées par le réchauffement climatique, l’avancée d’un désert, l’assèchement d’un lac, la déforestation, etc. Par extension, on parle de « réfugié climatique », même si en principe, et surtout en droit, le terme de « réfugié » est réservé aux seules personnes qui obtiennent le statut officiel de « réfugié » selon la Convention de Genève.

Déjà plus de 25 millions de victimes

Selon certaines études, on estime déjà à plus de 25 millions, le nombre de personnes victimes des changements climatiques en 2008.

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