Conclusions rassurantes à Mallièvres

Cogema.JPGLe site de Mallièvres, situé à cheval entre les Deux-Sèvres et la Vendée, site des anciennes mines d’uranium de la Cogema fait l’objet d’études très fines sur les risques écologiques liés à l’ancienne activité de la zone. Les conclusions de la seconde phase de cette étude viennent d’être dévoilée à Mauléon.

Régis Guyot, préfet des Deux-Sèvres s’est exprimé à l’issue de la présentation des conclusions du rapport de la seconde phase d’étude concernant les risques sur les mines d’uranium de la Mallièvres. « On n’a jamais mené, sur un territoire minier, une étude aussi fine » affirmait-il vendredi soir.

La « Nouvelle république du Centre-Ouest » qui revient sur cette étude rapporte les conclusions de Bernard Mazenc, hydrogéologue de Géodéris, société chargé de l’enquête. « D’un point de vue de la radioactivité, toutes les eaux analysées (y compris les prélèvements des mines à ciel ouvert) présentent un niveau inférieur ou proche des limites de détection et de l’ordre de l’activité d’une eau de pluie. Certains plans d’eau situés dans les mines à ciel ouvert sont utilisés pour ‘irrigation. Les mesures sur les sols aspergés ne présentent aucune anomalie… »

Des conclusions rassurantes

Cette seconde phase d’étude consacrée à la qualité chimique et radiologique des sols et des eaux, ainsi que par l’émission de radon par le sol se veut donc particulièrement rassurante. Bernard Mazenc confirme en effet que « les mesures réalisées sur plus d’un an, en plein air, n’ont pas montré de déifférence significative entre le site témoin et la station située sur les travaux minières« .

Quant à Thierry Lecomte, de l’Autorité de sureté nucléaire de Bordeaux, il conclut alors que « la concession de la Mallièvres ne présente pas un risque sanitaire significative« .

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