Un système de déchargement de GNL testé avec succès

gaz_industrie_2.jpgLa Direction de la Recherche de Gaz de France, en partenariat avec Technip, vient d’achever avec succès la dernière phase de la qualification en conditions industrielles d’un nouveau système de déchargement en mer de gaz naturel liquéfié (GNL) par flexible. La qualification de ce nouveau flexible représente une première mondiale, ouvrant la voie à la construction d’une première unité flottante de GNL en mer.

La certification du flexible est le résultat des essais menés par Gaz de France et Technip sur le site du terminal méthanier de Montoir de Bretagne. Fort d’une expertise reconnue dans le GNL et d’un site offrant des débits importants de GNL, Gaz de France a permis de qualifier cette technologie en conditions réelles de fonctionnement. Les tests opérationnels avec simulation des mouvements de houle lors des opérations de connexion et de circulation de GNL à plein débit, ainsi que les essais de déconnexion d’urgence, ont tous été réalisés avec succès.

Grâce à cette coopération réussie, Gaz de France et Technip confirment leur position de pionniers en recherche et innovation dans le GNL.

Un système prêt pour la phase d’industrialisation

Ce nouveau système de transfert de GNL repose sur une innovation majeure : une conduite flexible cryogénique de grand diamètre fabriquée en Seine Maritime. Dénommé Amplitude-LNG Loading System (ALLS), il s’agit du premier système comprenant un flexible, adapté aux conditions maritimes difficiles.

Ce nouveau flexible permettra désormais le transfert du GNL aux points de départ et d’arrivée de la chaîne de GNL vers un terminal en pleine mer ou près des côtes, en garantissant une disponibilité maximale des installations. Cette innovation répond ainsi aux besoins croissants d’opérations en mer de l’industrie du GNL, et représente une alternative aux systèmes de transfert onshore classiques.

Développé pour répondre aux standards opérationnels et de sécurité de l’industrie, le système ALLS est certifié par Bureau Veritas (pour les composants) et Det Norske Veritas (opérabilité du système). Il est désormais prêt pour la phase d’industrialisation.

Des recherches financées par un consortium

Ces études et essais réalisés par la Direction de la Recherche de Gaz de France, Technip, KSB et Eurodim ont été en partie financés par un groupe de compagnies pétrolières et gazières majeures et des propriétaires de navires de transport de GNL : Gaz de France, Conoco-Philips, Chevron-Texaco, Total, Hoegh-LNG, Petrobras, BP.

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