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La Hongrie et l’Espagne décident de coopérer sur des projets de recherche nucléaire

golfech.jpgLa Hongrie et l’Espagne ont signé un accord de coopération concernant la recherche nucléaire. Selon cet accord, Ferenc Mezei, membre de l’Académie Hongroise des Sciences, sera à la tête d’un programme joint Hungaro-Espagnol.

Cet accord intervient alors que les deux pays sont en compétition pour accueillir le projet ESS, Source de Spallation Européenne. Le futur centre ESS devrait employer 4000 chercheurs sur une période d’environ 40 ans. Il devrait devenir la source de neutrons la plus puissante au monde, et sera disponible pour les chercheurs travaillant dans les domaines des sciences de la matière, des nanotechnologies, des biosciences et de l’ingénierie.

Cet accord de collaboration sur l’ESS a été lancé par le Consortium ESS-Bilbao, auquel participent le Ministère Espagnol de l’Education et des Sciences et le Gouvernement Régional du Pays Basque, et par le Consortium ESS-Hongrie, mené par le Ministère Hongrois de l’Economie et des Transports (GKM). Il a été signé à la demande du Consortium espagnol. Il a été présenté à la Communauté Internationale à Bruxelles le 25 janvier 2008 lors d’une table ronde. Il combine les ressources et coordonne les activités de façon à ce que la phase initiale du projet puisse avancer plus efficacement et de manière à bénéficier aux deux parties en collaboration.

Les points clé de cette coopération sont :
– Travailler ensemble à l’élaboration d’un plan d’investissement coopératif pour la construction du complexe ESS, avec pour but de garantir un accord international afin d’implanter le complexe sur l’un des sites partenaires.
– Comme pour la phase préparatoire, la coopération passe par la désignation d’un directeur scientifique commun et la définition d’un contenu technologique / scientifique identique.
– Estimer le coût de l’ESS, en incluant l’infrastructure locale, grâce à des bases communes définies auparavant et en utilisant la même méthode dans les deux pays pour analyser l’impact socio-économique des différents choix d’implantation.
– Lors de la phase de construction, le pays d’accueil du projet est soutenu financièrement par le pays partenaire, qui sera également un fournisseur privilégié.
– Un conseil scientifique cofinancé est également envisageable.

BE Hongrie numéro 16 (20/03/2008) – Ambassade de France en Hongrie / ADIT
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/53607.htm

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