Sherbrooke calcule ses émissions polluantes

quebec.jpgLa ville québécoise de Sherbrooke a dévoilé hier les résultats de l’inventaire des émissions de gaz à effet de serre (GES) produite par la collectivité en une année.

L’étude a estimé que quelque 43.800 tonnes d’équivalent CO2 ont été émises par l’ensemble des activités et des installations de la ville québécoise. Deux principales sources de pollution ont été identifiées : le méthane imbrûlé du site d’enfouissement sanitaire (une installation qui fait partie de la catégorie des lieux destinés à l’élimination des déchets) qui représente 74 % des gaz émis, et le transport qui compte pour 19 % des rejets polluants.

Comme le signale la ville de Sherbrooke, « l’inventaire corporatif des GES de l’année 2006 portait sur les bâtiments municipaux (chauffage et électricité) et sur les activités municipales, telles que la collecte et l’enfouissement des matières résiduelles, les opérations de déneigement, la vidange des fosses septiques et des puisards, le transport des boues d’épuration et les déplacements des véhicules. Il est important de noter que les activités paramunicipales, entre autres, la Société de transport de Sherbrooke, n’étaient pas incluses dans cette étude« .

Cibler les actions

Les résultats de cette étude permettront à la ville de mieux cibler ses actions. L’une « des premières actions est celle qui consiste en la fermeture du lieu d’enfouissement sanitaire. À cette occasion, la ville effectuera des travaux de recouvrement de la surface du site et continuera de capter et d’incinérer les biogaz« .

« Afin de réduire les GES engendrés par le transport, le conseil municipal adoptera au début d’avril une politique sur la limitation de la marche au ralenti des moteurs. Dès avril, une formation, sous forme d’atelier de sensibilisation sur la conduite écologique et économique, sera donnée à l’ensemble des opérateurs de véhicules lourds de la ville. Afin de bien renseigner l’ensemble du personnel municipal, une campagne interne de sensibilisation sera également mise » en place, a indiqué la ville.

Comme l’a précisé Jean-François Rouleau, conseiller municipal et président du comité de développement durable, seulement quatre villes québécoises (Montréal, Laval, Québec et Sherbrooke) ont réalisé une étude destinée à connaître la quantité de gaz à effet de serre émise en une année.

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