Lundi soir, le président français Nicolas Sarkozy et le chef d’Etat libyen Mouammar Khadafi ont signé un accord de coopération dans le nucléaire civil.
Selon le quotidien « Le Monde » paru aujourd’hui, la France et la Libye ont signé un « mémorandum » qui prévoit à terme « la fourniture d’un ou plusieurs réacteurs nucléaires pour le dessalement de l’eau de mer ».
« L’eau potable est rare en Libye, donc l’objectif c’est de permettre la désalination de l’eau de mer » par l’énergie nucléaire, a indiqué Claude Guéant, secrétaire général de la présidence française à la presse, précisant qu’il s’agissait d’un « objectif » car « il y a encore beaucoup de travail à faire » pour « étudier la faisabilité » de ce projet.
Selon l’Elysée, cet accord couvre la formation, la « mise en place de l’arsenal législatif, réglementaire et administratif« , « la fourniture d’un ou plusieurs réacteurs nucléaires pour le dessalement de l’eau de mer » et le « soutien à l’exploration et à l’exploitation de l’uranium« .
D’importants contrats pour les entreprises françaises
Selon « Le Monde », Areva-T&D aurait signé un contrat de 300 millions d’euros pour le renforcement du réseau de distribution d’électricité libyen.
Seif Khadafi, fils de Mouammar Kadhafi, a indiqué au quotidien » Le Figaro » que Suez et Veolia auraient remporté d’importants contrats « dans le domaine de l’environnement« . Le groupe GDF aurait, quant à lui, signé un accord dans le domaine de la formation.
En signant cet accord concernant le nucléaire, la France devient le premier pays à envisager de livrer la technologie à la Libye depuis que ce pays a renoncé, il y a 4 ans, à son programme d’armes de destruction massive. Les Etats-Unis, qui ont retiré la Libye de la liste des pays soutenant le terrorisme, ont indiqué en début de semaine qu’ils n’avaient pas d’objection.
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