Les immeubles « verts » intéressent les investisseurs et les utilisateurs

immeuble_vert.jpgTous les professionnels de l’immobilier souhaitent construire le premier immeuble à énergie positive dans l’hexagone. Autrement dit, ce bâtiment produira plus d’énergie qu’il n’en consommera pour son fonctionnement (chauffage, climatisation, bureautique, éclairage, ascenseurs…).

Selon le quotidien « Le Figaro » paru le 23 octobre, Bouygues Immobilier, deuxième promoteur français, se lance dans la course avec Green Office, le « premier immeuble de grande ampleur à énergie positive », qui regroupera une partie de son siège social à Meudon, en Hauts-de-Seine. Ce chantier de 23 300 m2, qui débutera en 2008, devrait être terminé fin 2009.

« En produisant l’énergie sur le site, cet immeuble sera indépendant en termes d’énergie et il ne rejettera plus de CO2″, a déclaré Eric Mazoyer, directeur général délégué de Bouygues Immobilier. 5 000 m2 de panneaux photovoltaïques produiront de l’énergie et une chaudière à cogénération générera à la fois chaleur et électricité. Green Office pourra également produire de l’énergie grâce à une éolienne. L’excédent d’énergie produit sera revendu.

Green Office consommera 60% de moins qu’un bâtiment répondant aux standards de la réglementation de 2005, pour un surcoût de 10% à 15%. Selon le quotidien, « l’immeuble, qui sera mis en vente au premier trimestre 2008, a vocation à intégrer un portefeuille spécialisé dans ce type de bâtiments« .

« Un critère de choix »

Plusieurs tours haute qualité environnementale (HQE) dans le quartier d’affaires de la Défense « se sont ainsi arrachées à prix d’or au cours des derniers mois avant même leur construction« . Selon « Le Figaro », ceci montre que la norme HQE « est devenu un critère de choix à la fois pour les investisseurs et les utilisateurs« .

Selon le quotidien, un « challenger » pourrait créer la surprise. En effet, la société d’ingénierie Elithis, a lancé la semaine dernière les travaux de sa tour de bureaux de 35 mètres conçue par l’architecte Jean-Marie Charpentier. Le coût des travaux est estimé à 7 millions d’euros.

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