Des vélos urbains sillonneront les Hauts-de-Seine

Hauts_de_Seine.JPGLundi 1er octobre, les maires et les représentants des communes des Hauts-de-Seine se sont réunis autour de Patrick Devedjian, président du conseil général, et de Jacques Gautier, président de l’association des maires des Hauts-de-Seine, pour étudier les modalités du développement du vélo urbain sur le territoire départemental.

Les trente-six communes étaient présentes à l’après-midi de concertation du Département et vingt-neuf représentants municipaux se sont exprimés.

« Tous ont manifesté un intérêt très soutenu pour le développement du vélo urbain sur notre territoire, mais en ayant bien conscience de la complexité du problème« , soulignait Patrick Devedjian à l’issue de cette réunion. « Cette grande diversité des problématiques d’une ville à l’autre fait qu’il y a une réelle demande de réponse collective pour étudier les moyens de financement et de compatibilité des dispositifs, notamment avec celui déjà mis en place par la mairie de Paris »

Création d’un groupe de travail

Un groupe de travail, présidé par Hervé Marseille, vice-président du conseil général en charge des déplacements et des circulations douces, aura pour mission dans les mois à venir de de définir les attentes de chaque commune. Composé d’élus de toutes tendances, il devra notamment étudier les conditions juridiques de la mise en place d’un système de vélo urbain compatible et mutualisable avec le réseau Vélib parisien, les partenariats éventuels avec la RATP et le STIF, mais aussi estimer les coûts financiers de la création d’un tel dispositif.

Ce groupe de travail devra aussi, plus largement, évaluer comment favoriser le développement du vélo sur les 130 kilomètres de pistes cyclables existant dans le département. Le conseil général, qui dépense 333 millions d’euros pour l’amélioration des transports dans les Hauts-de-Seine, financera les études qui permettront de définir les conditions de lancement du projet. Dans le cadre des Etats généraux des Hauts-de-Seine organisés à l’automne 2004, 80% des Alto-séquanais se sont déclarés favorables au développement des transports en commun et des circulations douces.

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